L’agrandissement d’une maison peut se faire de différentes manières. La surélévation en fait partie et cette solution ingénieuse est aussi connue sous le nom d’extension verticale. Elle permet de gagner plus de mètres carrés habitables sans empiéter sur les espaces extérieurs ou le jardin. Son principe est très simple : il s’agit d’ajouter un ou plusieurs niveaux à un bâtiment existant. Faisons le point sur la surélévation tout au long de cet article.
Les avantages de la surélévation pour agrandir votre espace de vie
Agrandir verticalement une maison présente de multiples avantages. Ceux-ci en font une option intéressante pour les propriétaires désireux d’agrandir leur espace de vie. Cette solution permet l’ajout d’un étage supplémentaire et offre ainsi des mètres carrés habitables. Elle est idéale pour les habitations situées sur un terrain étroit ou en milieu urbain où l’espace au sol est restreint. Puis, contrairement à l’extension horizontale, la surélévation n’empiète pas sur votre espace extérieur.
S’ajoute à tout cela la valorisation immobilière. En clair, le gain de surface habitable et la préservation de l’espace disponible dans le jardin augmentent la valeur de la propriété. C’est donc un investissement rentable qui peut se traduire par un meilleur retour sur investissement en cas de revente. L’autre atout de l’extension verticale tient à la personnalisation qu’elle permet. C’est pour vous l’occasion de repenser l’aménagement et la décoration de votre maison. Vous êtes libre de créer des espaces sur mesure qui vous ressemblent.
Comme expliqué par Lebert Architecte, cette solution est relativement rapide à mettre en œuvre. Elle est également écologique dans le sens où l’agrandissement peut se faire sans artificialiser de nouvelles terres. C’est en plus une opportunité pour améliorer la performance énergétique du bâtiment.
Les étapes clés pour réussir un projet de surélévation
Dans un premier temps, il faudra faire évaluer votre maison par un expert. Le but est de vérifier qu’elle peut supporter ou non un poids supplémentaire. Ce diagnostic préliminaire inclut notamment l’état des fondations, de la charpente et des murs porteurs.
Ensuite, il y a lieu de faire intervenir un architecte qui se charge de concevoir les plans de surélévation. Cela comprend la réparation des espaces, l’esthétique extérieure, l’intégration de nouvelles fonctionnalités… Votre architecte va en même temps se mettre en phase avec le PLU (plan local d’urbanisme) ou, à défaut, le POS (plan d’occupation des sols) en vigueur. Il tient de surcroît compte des normes relatives à la sécurité incendie, à l’isolation et à l’accessibilité.
Lors de l’étape qui suit, il est question de faire une demande de permis de construire ou une déclaration préalable de travaux selon l’ampleur du projet. N’oubliez surtout pas de souscrire une assurance dommages-ouvrage. Vient ensuite le choix des matériaux et des artisans. Vérifiez que ces derniers sont qualifiés et disposent d’une garantie décennale. Après tout cela, vous devez planifier rigoureusement le chantier. Établissez le calendrier des travaux en considérant les délais de livraison des matériaux et la disponibilité des artisans. Veillez à anticiper les déconvenues éventuelles.
Tout au long du chantier, des contrôles réguliers devront avoir lieu. C’est ce qui vous permettra de vous assurer de la conformité des travaux avec les plans et les normes. En cas d’imprévus, des ajustements peuvent être nécessaires. Au terme des travaux, inspectez rigoureusement l’ouvrage pour en valider la qualité et la conformité.